Gwenaël LEMOINE

Elle est à l’origine de la création, en 2008 du secteur « organique » du laboratoire Arc’Antique dont elle est la responsable. Elle y réalise des travaux de conservation et de restauration de matériaux secs et gorgés d’eau tels que : bois, cuir, vannerie, textiles, cordages, os, ivoire, bois de cervidés, corne, lignite, ambre etc. Ces matériaux sont souvent issus de contextes humides, subaquatiques ou sous-marins, nécessitant des mesures de conservation très spécifiques Elle s’est formée à l’utilisation du lyophilisateur, acheté grâce à une subvention de la Région des Pays de la Loire, qui assure une prise en charge des objets sur toute la chaîne de traitement.

Elle travaille principalement avec les services archéologiques territoriaux, les musées et l’INRAP pour la stabilisation et le traitement des collections archéologiques. De 2006 à 2012, elle coordonne le programme de recherche (PNRCC) mené par Arc’Antique sur La conservation des squelettes gras dans les collections muséales d’histoire naturelle : mise au point d’un traitement de dégraissage des squelettes de Baleine, initié par le Muséum d’histoire naturelle de Nantes.

Depuis 2014, elle co-conduit avec Charlène Pelé-Meziani le projet de recherche appliquée « MIC-MAC » qui visent à améliorer les méthodes d’extractions et d’inhibitions des sulfures de fer dans les bois gorgés d’eau.

Dès le début de son activité, Gwenael Lemoine s’attache à transmettre et à partager les bonnes pratiques avec ses collègues archéologues par la rédaction de vade-mecum, d’outils d’aide à la décision et de formation. Profondément convaincue que le partage de connaissance est la clef de voute de la chaine de conservation des collections organiques, elle initie puis coordonne en 2019, la première journée collaborative sur la conservation-restauration des bois archéologiques à destination des professionnels de l’archéologie et de la conservation.